Chant du folklore russe.

Je ne sais pas si c’est le fait de rattraper mon retard dans la série Vikings et du coup de baigner dans le monde des Hommes du Nord, mais je n’arrête pas d’avoir cette musique en tête actuellement. Une musique qui me touche énormément. Il y a deux ans, j’avais lu des biographies d’Henri Troyat sur les tsar et tsarine russes. J’ai eu le sentiment d’entrapercevoir « l’esprit russe », à la fois brutal et grandiose. Pierre le Grand, pour fonder sa capitale Saint Petersbourg fit venir des serfs. Des milliers moururent pour la construction de son projet. Et Pierre le Grand s’en fichait. Pourtant, il était capable de traverser une maison en feu pour en sauver ses pauvres habitants. Le « tsar » était presque vu comme un père tout-puissant par son peuple.

Je retrouve cet esprit russe dans cette musique et ces paroles : à la fois simple et magnifique, tragique et mystique. J’y retrouve aussi ma sensibilité païenne, malgré quelques phrases chrétiennes.

Voici la traduction des paroles de l’anglais au français (je m’excuse à l’avance pour mes erreurs) :

Au-delà de la rivière calme et du bosquet de bouleaux,
La première fleur du printemps explose en floraison,
Et je fais simplement un vœu
Et après m’avoir croisé (s’être concentrée ?) ; je regarderai vers l’Est,
Le ciel se décolorera en aube écarlate,
Et le soleil éternel se lèvera sur le monde

Et un oiseau blanc survolera la terre,
Et apportera le pardon de Dieu des cieux (x2)

Et quelque chose de grand se fera connaître à mon coeur
Jusqu’à ce que l’impossible le devienne dans ma vie,

Et cela deviendra paisible et doux comme dans mon enfance,
Quand ma mère me prenait dans ses bras (x2)

Une prière solennelle coulera avec des larmes,
La tristesse sera remplie de l’amour du Christ
Et à ce moment mon âme touchera
Le grand univers avec le nom de Russie.

Je remplacerai bien « le pardon de Dieu » par « la bénédiction de nos dieux », l’oiseau blanc par un corbeau et « l’amour du Christ » par « l’amour de l’Univers » ou « de la Déesse ». J’ai envie de reprendre le texte avec mes mots. Je vais y penser 🙂 .