(Il s’agit ici des notes que j’ai réalisé pour une émission radio sur les fêtes païennes annuelles.)

Mabon         mab         Modron

  » Le Fils  »   fils de    « La Mère « 

Mabon est une divinité brittonique du Nord Ouest de l’Angleterre et du Pays de Galles.

Sa mère Modron / Matrona (en gaulois), « La Mère divinisée  » serait la Nuit mythologique.

La Nuit chez les peuples indo-européens, dont les Celtes, était vue :

  • soit comme les  ténèbres maléfiques où le retour à la lumière est perçu comme un drame héroïque est violent
  • soit comme un refuge, lieu  de conception, gestation et éducation. La Terre  est une figuration  de l’espace sombre de la cosmologie.

Cosmologie = Discours sur l’organisation des mondes et de l’univers Cosmogonie = Naissance des mondes

Mabon est également nommé vab Mellt, c’est-à-dire  » fils de l’Eclair « . Mabon est donc enfant de la Mère liée à la Nuit et à d’un dieu lié à l’Eclair.

L’équivalent gaulois de Mabon serait Maponos, souvent associé à Apollon (tout comme Bélénos, Grannus, Borvo, …)   lorsque la Gaule devint romaine. Il s’agit d’un dieu solaire et guérisseur .

En comparaison :

Chez les Grecs, Apollon est fils de Leto (une déesse de la nuit) et de Zeus (dieu céleste armé d’éclairs).  Les Grecs et les Romains font partis des peuples d’origine Indo-Européennes, tout comme les Celtes.

Mabon est, entre autre, cité dans le conte gallois de  » Kulhwch et Olwen « . Kulhwch se prononcerait « Kulourr ». C’est un conte oral archaïque qui fut peut-être mis à l’écrit une première fois vers la fin du XIème siècle. Les récits manuscrits connus sont du  XIVème siècle.

Kulhwch est l’amant mortel de la Belle saison de l’année, personnifiée par Olwen. Pour cela le père d’Olwen, Yspaddaden qui personnifie le Viel Hiver, le soumet à une série d’épreuves (exploits agricoles liés au retour de la belle saison, objets magiques pour le festin de noces, nécessaire à la toilette funèbre d’Yspaddaden). A la fin le Vieil Hiver doit être tué, afin de libérer la Belle Saison.

Pour anecdote, La Belle au Bois Dormant serait une des nombreuses versions du conte concernant la libération / éveil de la Belle saison.

Lors de ce conte, Kulhwch aidé d’Arthur et sa cour doivent également délivrer Mabon. On y apprend qu’il a été enlevé à sa mère et enfermé 3 nuits après sa naissance. Pour y parvenir, ils devront questionner les animaux les plus anciens. Le dernier sera le Saumon  de Llyn Lliw, le Saumon des origines du monde.. Etant donné qu’on y évoque le passage de la Chasse d’Arthur (une des évolutions de la Chasse Sauvage à Yule), cela place la délivrance de Mabon au solstice d’hiver. Cela fait parti des éléments qui s’accordent à l’interprétation d’ensemble du récit comme un mythe de renouvellement saisonnier et, analogiquement, cosmique

[Dans la suite du récit, Mabon est un chasseur parmi les autres de l’escorte d’Arthur. Dans un poème, il est gardien de bétail. Apollon a été bouvier et il est le frère de la Déesse de la Chasse]

Source :

  • Dictionnaire de la Mythologie et de la Religion Celtique, Philippe Jouët
  • Mythes gallois

Lughnasad , mythologie et coutumes

J’ai découvert il y a peu la Radio du Lotus, radio amateur animée par Mickaël le Lotus, où les thèmes abordés sont aussi large que : le fonctionnement du cerveau, le yoga, le BA.B.A. de la Magie, etc. J’y ai eu l’occasion d’y intervenir à deux reprises avec deux amies dans le cadre d’une émission sur les Sabbats sorciers. Je m’occupais de la partie historique du sujet.

Je vous partage ici mon topo sur Lugnasad. C est un petit résumé du chapitre qui concerne cette fête dans l’excellent livre Les Fêtes celtiques de Monsieur Guyonvar’ch et Mme Roux.

Luginaissatis en celtique continental.

Cela signifie   » Assemblée de Lug « .

Selon le mythe, le dieu Lug a établi cette fête en l’honneur de sa mère nourricière Tailtiu, qui est morte d’avoir défriché une forêt (acte civilisateur, sortir du sauvage pour la culture de la terre et la prospérité du peuple). Tailtiu meurt en divinité qui assure par son sacrifice la pérennité et le bien matériel de son peuple.

Tailtiu, Talantio en celtique continental, dérivé de Talamh = terme courant pour désigner la Terre en irlandais.

Dindshenchas métrique (Texte du XI ème siècle, composé de 59 strophes de 4 vers

1.	Ô nobles du pays de Conn le Beau, 
Attendez un peu une bénédiction
Jusqu'à ce que je vous aie dit la vieille histoire
De l'institution de la foire de Tailtiu.
[…]

3. Tailtiu, fille de Magmor*, l'aimable	           * Magmor = Grande Plaine
Fils d'Eochu* le rude, fils de Dui l'aveugle	
vint ici avec l'armée des Fir Bolg *    	   * Mari Eochu = Celui-qui-                                                                à la forêt de Cuan après une grande bataille. 	     combat par (ou avec) l'If.                                               
[…]	                                            Autre nom dieu druide Dagda 

                                                    * Fir Bolg : Selon le Lebor Gabala Erenn (Le Livre des Conquêtes), ils sont les 3ème envahisseurs d'Irlande (après le peuple de Partholon et les Némédiens).Peuple de guerrier et d'artisans (art du feu et forge) 
                
7. Grand l'exploit qui y fut accompli             
A l'aide de la hache par Tailtiu	            
Faire des pâturages de ce qui était exactement une forêt,	      
C'est ce que fit Tailtiu, fille de Magmor.

8. Quand la belle forêt eut été abattue
Avec ses racines, jusqu'à terre,
Avant la fin de l'année ce fut Bregmar ;
Une plaine fleurie de trèfle.

9. Son cœur se brisa dans son corps 
Après la royauté sous le manteau royal.
Il est vrai que ce n'est pas sain, un visage comme du charbon,
A cause des arbres ou par fierté du bois.

10. Long souci, long héroïsme (?)
De Tailtiu après le lourd travail.
Les hommes chez qui elle était dans les liens
Allèrent en Irlande à sa demande.
	
11. Elle leur dit dans sa maladie,
Car elle était sans force, mais non sans parole,
Qu'ils devaient faire une action zélée,
Des jeux funèbres pour la pleurer.

12. Elle mourut aux calendes d'août,
Un lundi à la Lugnasad de Lug ;
Autour de sa tombe depuis ce lundi-là
A lieur la première assemblée de la belle Irlande.
	    
L'assemblée y est décrite  par la suite :

14. Une assemblée avec de l'or, avec de l'argent,
Avec des jeux, avec de la musique, des chars,
Avec l'ornement du corps et de l'esprit
Par le savoir, par l'éloquence. *	          * Référence aux jeux funèbres

15. Une assemblée sans blessure, sans mensonge de quiconque,
Sans injure, sans querelle, sans pillage,
Sans contestation, sans réclamation, sans assemblée légale,
Sans évasion, sans arrestation.*	  
                                          * Contrairement à Samain et peut-être 
Beltane, il n'y a aucun jugement, aucune légifération	. Les guerres et conflits sont suspendus.

16. Une assemblée sans reproche, sans ruse,
Sans injure, sans honte,
Sans dispute, sans saisie,
Sans vol, sans rachat.

Fête d’amitié, de prospérité (Foire) de droiture, de l’idéal de la royauté, de ce qui unit.

Mais en contrepartie, il existe des interdits à ne pas transgresser au risque de subir des calamités. Le Prince régnant doit veiller à ce que rien de tel ne se produise.

  • Interdiction de faire usage d’une lance, parce que la présence bénéfique du roi à l’Irlande est incompatible  en la circonstance avec une activité guerrière : les militaires viennent ici  en sujets ou vassaux  loyaux et passifs. => la lance qui représente l’aspect guerrier du pouvoir royal n’a pas à intervenir dans la célébration de Lugnasad, fête de joie et de paix.
  • Interdiction de venir à la fête sans mettre pieds à terre parce que, probablement, on ne peut se contenter de la suivre à cheval avec indifférence
  • Interdiction de regarder par-dessus l’épaule gauche : c’est-à-dire de jeter un mauvais sort sur la fête
  • Interdiction de quitter la fête, même pour prendre un repas, ce qui sous-entend  que la nourriture, autrement dit  le festin, n’était pas la partie essentielle de la fête (si festin, pourquoi vouloir quitter la fête ?)
  • Interdiction enfin, de nuire en quoi que ce soit aux bestiaux d’autrui, non pas seulement parce que les Gaëls étaient de bons éleveurs ; mais aussi parce qu’on peut penser  que la rafle du bétail était l’action guerrière la plus courante





Livre : Un Million de Révolutions tranquilles

Il y a des livres qui mettent le baume au cœur et qui nous redonnent espoir, mais aussi l’élan de participer au changement. Un Million de Révolutions tranquilles, de Bénédicte Manier aux éditions J’ai Lu , pour moi, en fait parti .

Livre publié en 2012, réédité et complété en 2016, l’autrice a parcouru le monde entier à la rencontre de ces hommes et femmes, qui partis de rien, démarrent une action et entraînent les autres avec eux pour un présent respectueux du monde et de tous ses habitants.

Quatrième de couverture

Ils reverdissent les déserts. Ils rendent leurs territoires autonomes en énergies renouvelables. Ils imaginent des outils de démocratie directe. Ils construisent des habitats coopératifs et implantent l’agriculture dans les villes. Ils créent des circuits financiers éthiques et de nouvelles formes de travail horizontales collaboratives. Partout dans le monde, ils échangent sans argent, fabriquent, réparent, recyclent et mettent en place de nouveaux communs.

Qui sont-ils ? Des femmes et des hommes qui ont repris en main les enjeux qui les concernent. De New York à Tokyo, de Barcelone aux villages du Burkina Faso ou de l’Inde, ils inventent ce qui pourrait être le monde de demain : plus écologique, participatif et solidaire.

Journaliste spécialisée dans les questions sociales et de développement Bénédicte Manier a effectué de nombreux reportages de terrain en France et dans le monde. Couronné du prix du livre Environnement en 2013, cet ouvrage fut l’une des sources d’inspiration de Cyril Dion pour son film Demain.

J’ai pris grand plaisir à découvrir ces personnes qui redonnent foi en l’humanité, et leurs histoires. Mais également à découvrir tout ce qui se fait déjà et parfois bien plus proche de chez nous qu’on ne le pense. L’autrice cite toutes ces sources et nombre de sites internet en annotation pour nous permettre d’aller plus loin et contacter associations et organismes qui nous intéressent. Des opportunités pour moi d’approfondir ma démarche dont je vous parlerai peut être sur le blog par la suite.

Sommaire

  • Préface
  • L’eau, un bien commun
  • L’agriculture, nouvelle frontière urbaine
  • De nouveaux modes de vie
  • Implanter une agriculture durable
  • Un usage citoyen de l’argent
  • Energies : vers des milliers d’autonomies locales
  • Le modèle coopératif
  • Habiter ensemble, autrement
  • Une démocratie citoyenne
  • Des centres de santé citoyens
  • Conclusion. Une Réappropriation du monde
  • Postface : Le monde nouveau est en train d’émerger à l’échelle du micro. Entretien avec le philosophe Patrick Viveret.
  • Remerciements

Soin / Beauté : le déodorant

Le déodorant a été pour moi un produit dont je n’ai jamais trouvé d’équivalence écologique tout à fait satisfaisante.

Un peu de physiologie

La transpiration est une action naturelle et nécessaire de notre corps pour sa thermorégulation. En cas de fort coup de chaleur , cela peut impacter le système nerveux de manière irréversible (lhttps://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/06/30/23904-coup-chaleur-choc-potentiellement-mortel) et causer une déshydratation grave.

Le schéma ci-dessous permet de comprendre le fonctionnement de la sudation.

Ce qui provoque les mauvaises odeurs n’est pas la sueur elle-même , mais la prolifération des bactéries. La peau en sueur est un bon milieu pour leur multiplication.

L’action du déodorant et de l’anti-transpirant

L’action d’un déodorant est de tuer les bactéries et de parfumer.

L’anti-transpirant, quand à lui, va en plus bloquer la sueur. En cas de transpiration excessive, il aidera toujours à suer moins qu’un simple déodorant. Cette action bloquante qui ressert les pores de la peaux est dû aux sels d’aluminiums.

Or, cela fait déjà plusieurs années que ces sels d’aluminium sont envisagés comme risque d’augmentation des cancers du sein . Je vous partage cette article septembre 2016 sur le sujet : https://sain-et-naturel.ouest-france.fr/sels-d-aluminium-deodorants-cancer-sein.html.

Néanmoins, entre l’alcool qui agresse les peaux sensibles, les sels d’aluminiums suspectés d’être cancérigène et tous les autres ingrédients dont on ignore l’incidence réelle sur la santé, j’ai choisi de ne plus prendre de déodorants ou anti-transpirants « classiques ».

Des solutions … écologiques ?

J’ai testé les déodorants avec des labels bios comme ceux de la marque Ushuaïa. Des parfums et textures agréables, mais au final, ma peau  » s’habitue  » et lorsque je transpire, ça ne sent pas bon. Je rencontrais déjà ce problème avec mes déodorants précédents.

J’ai testé l’huile essentielle de Palmarosa , connue pour ses vertus déodorantes. Personnellement, je n’en supporte pas l’odeur. Et il s’avère que huile essentielle est « oestrogene like ». C’est à dire qu’elle favoriserait la production des œstrogènes. Même s’il s’agit d’une hormone produite naturellement, il n’est jamais anodin de « jouer » avec les hormones. Et cela pourrait impacter le cycle menstruel des femmes.

J’ai testé la pierre d’alun naturelle que j’ai vite stoppé car elle m’irritapt la peau. Au final, j’ai appris, et pourtant il n’y a rien de plus d’évident dans le nom, qu’elle est à base de sels aluminium . Même a faible dose, je ne préfère pas prendre de risques.

 » La pierre d’alun peut servir en usage corporel comme déodorant. Après humidification, elle est utilisée par frottement sur les aisselles propres. Son action bouche les glandes sudoripares et limite ainsi la transpiration. Durant la décennie 2010, la présence de sels d’aluminium dans la pierre d’alun a suscité la controverse, au regard de leur présence dans les désodorants industriels, qui est déjà critiquée. Il semble que la concentration en soit trop faible pour nuire à la santé.  » (Wikipédia)

J’ai également testé avec un peu de bicarbonate de soude. Trop irritant pour moi.

On m’a offert un déodorant 100 % naturel de la marque Les Petits Prodiges. Parfumée à la fleur de coton, fabriqué en France et vegan je l’apprécie. De plus l’emballage est en carton. Vous trouverez la liste des ingrédients sur la page du produit : https://lespetitsprodiges.com/collections/les-deodorants/products/le-deodorant-fleur-de-coton Après, ce n’est pas le produit miracle et j’attends de voir sur le plus long terme son évolution avec ma peau.

Ma solution la plus courante, je ne mets pas de déodorant. Je sais que cela peut choquer à cette époque où il ne faut rien sentir de désagréable.  » Chassez-moi cette odeur que je ne puis sentir ! « . Mais avec ou sans déo sous mes aisselles, je n’ai pas vraiment senti de différences. Peut-être cela l’est pour ceux qui transpire à peine. Mes seules précautions : une bonne hygiène et une épilation régulière en été. Au delà de l’avantage naturel et économique, pas de déchet.

Conclusion personnelle

Je ne me prends plus la tête avec le sujet. Et si je trouve THE solution, je vous dirais.

Règne minéral : le Message des Pierres

Lors du 1er confinement au printemps 2020, j’avais eu le déclic (ou le coup de pied aux fesses de mes guides, je ne suis pas sûre 😀 ) pour remettre à la divination avec les cartes. Dans les mois qui suivirent, je suis tombée sur un oracle d’occasion , le Message des Pierres de Gérard Cazals

En temps ordinaire, je n’aurais jamais acheté ce jeu. Aucune explication sur les pierres (minéralogiques, énergétiques,…), des messages donnés par un homme. Donc subjectifs même si les messages se veulent universels. Certains messages ne me parlent pas du tout.

Mais voilà : les photos de pierres sont magnifiques ! Merci au photographe Didier Duboscq qui a su si bien les saisir dans toutes leurs splendeurs . Moi qui n’en est le budget ni l’envie, je peux ainsi découvrir et travailler des pierres à partir de ces images. De plus, l’exploitation des mines pose des questions éthiques (travail des enfants, bas salaire, droit du travail, …) et écologiques (destruction , pollution, …)

Je suis également tombée amoureuse de ce dos de cartes marron parsemée d’étoile qui rappelle pour moi l’Univers et cette figure géométrique lumineuse en son centre que j’interprète comme un rappel de la structure interne des pierres. En me connectant à ce qui est petit (pierres, minéraux) , j’ai le sentiment de me connecter à quelque chose qui me dépasse, à l’Univers justement. Car c’est au cœur de l’Univers que les pierres sont nées.

Voilà comment je travaille avec le jeu.

  1. Je tire une carte, lit son message en voyant si ça me parle .
  2. je cherche le minéral dans Roches Et Minéraux , éditions Larousse Nature en poche de Monica Price et de Kevin Walsh. Très bon petit livre pour aborder la minéralogie (formation de la roche, composition, etc)
  3. Je regarde dans Le Guide des pierres de soins, éditions Marabout, de Reynald Boschiero. C’est un livre que j’ai acheté il y a des années et que j’envisage de ne pas garder. Je le trouve très incomplet et j’ai des doutes sur certaines des informations données.
  4. Je cherche également dans La Bible des Chakras, éditions Guy Trédaniel, de Patricia Mercier. Livre que j’avais déjà recommandé dans ma bibliographie et qui évoque et survole quelques pierres.
  5. Je complète tout ça avec des recherches sur des sites internets comme France Minéraux, King of Bracelet et Cristal’Essence (site commercial de l’auteur de l’oracle Message des Pierres). Ce qui est embêtant avec ces sites, ils se copient sans citer leurs sources et étant des sites commerciaux, ils ne sont pas toujours objectifs.

Rien que tout ce travail de recherche et d’écriture me prend environ 2 heures par pierres. Autant vous dire que je ne n’ai pas encore fait la totalité des 64 pierres présentées. Sans compter celles que j’ai commencé à rajouter personnellement ( onyx, amazonite, howlite, …)

Mais ce même travail m’a permis de comprendre le cycle des pierres, leur âge (600 millions d’années pour certaines ! ), leur symbolique et usage dans le monde, etc.

Ce travail m’a également permise de découvrir les différentes arnaques existantes. Je connaissais leur existence, mais je n’avais pas conscience de l’ampleur du problème ! Les howlites teintées pour être vendue comme des turquoises , des agathes teintées pour être vendue comme cornaline (j’en ai fait les frais). Les améthystes chauffées vendues comme des citrines, ou carrément des citrines de synthèse ! Les topazes bleues qui sont en réalité des topazes translucides irradiées. J’en passe et des meilleures. J’ai l’opportunité d’avoir à côté de chez moi, un magasin de pierre qui ouvre l’été tenu par un homme qui a une formation en géologie. Et qui n’a rien à faire de l’énergie et la lithothérapie. Du coup, nous parlons pierres ensemble et je prends plaisir à en découvrir chaque fois un peu plus. Et comme il aime les pierres pour leur nature de base, il ne cherche pas à me retourner le cerveau pour un « pouvoir de soin  » plus ou moins réel. Je crois même qu’il n’a pas compris que moi ça m’intéressait. 😉 Cependant, j’aime vraiment ce monde qu’il me fait découvrir.

Enfin, j’ai sur les conseils d’une amie acquis L’encyclopédie des Pierres Thérapeutiques, éditions Guy Trédaniel, de Michael Gienger. Un pavé de 600 pages avec les infos scientifiques, thérapeutiques et des index pour retrouver plus facilement des informations. Un vrai bijou qui va me simplifier la vie dans mes recherches.

Pour conclure, je dirais que ces pierres qui peuvent sembler inerte, sont riches de surprise et d’enseignement. Elles ont même leur caractère individuel. Si si. Il m’est arrivé de ressentir leurs émotions, telles qu’une grande tristesse ou pour m’envoyer bouler (l’agathe n’a pas apprécier que je la prenne pour une autre ). Certaines ont de long temps de repos, d’autres sont neutres et certaines pleines d’amour. Ces êtres vivants pour moi (même s’ils ne respirent pas, ne se reproduisent pas ou autre) sont les gardiens d’une mémoire qui dépasse de loin l’arrivée de l’homme sur Terre, d’un cycle primordial et long dans le temps, d’enseignements de sagesse Désormais, derrière chaque pierre, je vois l’Univers.

Entretien : Percabonate de soude, agent blanchissant (linge et céramique )

Le percabonate est un sel détachant et blanchissant, fabriqué à partir de cristaux de soude (ou carbonate de soude) et d’eau oxygénée.

Il aurait été créé dans les années 60, quand les lessiviers européens ont recherché un agent blanchissant moins corrosif et moins dangereux que le chlore.

Quelques précautions

L’usage du percabonate demande quand même un minimum de précaution. Sous forme de poudre granuleuse blanche, il faut prendre garde à ne pas en respirer les poussières . De plus, instable à la chaleur (à partir de 50°C) et à l’humidité, ce qui peut favoriser le départ et l’entretien d’incendie. Il peut aussi décolorer certains textiles.

Pour ma part, je le stocke dans un endroit chaud et sec dans ma salle de bains et je n’ai jamais eu de soucis.

Actions

C’est un blanchissant, dégraissant, nettoyant, adoucissant, détartrant, adoucissant, désodorisant, oxydant, …… en faites, en m’y replongeant, je redécouvre toutes ces qualités 🤣

Le super point positif

Fabriqué à partir de matières premières naturelles communes (eau, sel, craie,…), il est non bioaccumulable. C’est pourquoi son impact environnemental est réduit.

Utilisations

Je l’utilise essentiellement pour mon linge et ma salle de bain.

=> Il n’a aucune efficacité dans l’eau froide. Il doit être dilué dans une eau à partir de 40°C pour agir.

* LESSIVE

J’en parlais déjà ici : Entretien : Fabriquer sa propre lessive

Je mets du percabonate de soude dans le tambour de mon lave-linge pour son action blanchissante et détachante.

Il m ‘arrive aussi de pré-tremper du linge dans l’eau chaude, avec percabonate dilué, avant de le passer en machine quand un linge clair commence malgré tout à tirer vers la grisaille. 

Je me suis rendue du coup compte que le percabonate avait blanchi et détaché la vasque de mon lavabo, qui n’est pas en céramique mais une forme de plastique dur. Chouette !

* Céramique et joints

Si vous avait un problème de joints qui ont un peu noirci dans votre douche. Un verre d’eau chaude, un peu de percabonate dissous dedans et une vieille brosse à dents pour frotter.  Et le tour est joué ! Si c’est très noir, il faudra peut-être le faire en plusieurs fois.

Pour la cuvette des WC, j’avais testé une recette de cube à base d’acide citrique et de percabonate.  Cela ne m’a pas convaincu.  Peut être aussi, n’ayant pas mis de huiles essentielles et ajouter un peu plus d’eau pour la tenue, mes cubes ont perdu en efficacité.

En effet,  l’eau fait réagir le mélange.  Et s’il réagit trop à l’avance,  c’est de l’efficacité perdu dans la cuvette.

J’ai une eau très calcaire qui a tendance à noircir le fond de mes WC.
Désormais,  j’y mets 2 cuillères à soupe de percabonate,  environ 250 ml (au pifomètre) d’eau très chaude vinaigrée. Je frotte avec la brosse puis je laisse agir 20 mn.
Résultat,  le noir qui était bien incrusté part à chaque utilisation et il n’en reste presque plus.


Précision

Cela ne sert à rien de mettre plus de 2 cuillères à soupe de percabonate,  que ce soit pour la lessive et les WC. Au-delà,  ce n’est pas plus efficace.  Il vaut mieux au contraire le faire en plusieurs fois.

Sources :
Le Grand Ménage, de Raffa, Éditions Soliflor
Mon cahier de recettes droguerie, Je fais mes produits d’entretien !, édité  par La Droguerie Écologique

Lughnasad, héritage et filiation

Il y a quelques jours, je repensais au mythe de Taitliu (Talantio en gaulois ).

Dans les grandes lignes, Taitliu est une déesse de la Terre, mère adoptive du dieu Lug qui défricha une large plaine (désolée, je n’arrive pas à retenir les noms irlandais ) afin de permettre aux hommes de s’installer, cultiver et élever du bétail.

Cette déesse a pour moi une fonction civilisatrice, parmi toutes ses fonctions , car elle permet à un peuple de s’approprier un espace et de s’y établir dans le temps, lui assurant une sécurité matérielle et alimentaire.

De ce défrichage, elle en ressortira tellement affaiblie qu’elle en mourra.

En son honneur, Lug instituera à cette date anniversaire une grande assemblée annuelle où chacun viendra se réunir pour honorer la mémoire de Taitliu.

Jusqu’ici, ma conception limitée de Lughnasad était de remercier la Terre-mère pour son sacrifice, pour ses dons généreux, les récoltes, le cycle de la nature,etc.

De mémoire, Lughnasad (Luginaissatis en gaulois ) était l’occasion de jeux funèbres (épreuves sportives… et d’éloquence ?), de retrouvailles, de marché, de contrats, d’alliances, etc. L’occasion aux participants de l’assemblée de resserrer les liens, de renouveler la prise de conscience d’appartenance à un clan.

Un espace-temps où l’on honore la mémoire d’une « ancêtre » disparue et exprime sa gratitude pour son héritage et où l’on s’inscrit dans ce cycle perpétuel de renouveau et de continuité (réunion, alliance).

J’ai pris conscience que Lughnasad était un formidable moment pour rappeler à nous le souvenir de nos disparus et d’encourager les potentialités permises par les nouvelles générations.

Contrairement à Samonios, il ne s’agit pas de s’adresser directement aux morts dans l’Autre Monde, mais plutôt de faire appel à son souvenir dans le monde des vivants. Point de nostalgie, ni de récits héroïques ou dramatiques.

Ici et maintenant, j’évoque ma grand-mère maternelle qui par sa force de caractère et sa ténacité à su maintenir uni notre famille, dans les bons comme dans les mauvais moments. Elle prenait des cours d’anglais où elle disait ne pas progresser. Mais adorer y retrouver ses copines pour papoter et rigoler. Elle adorait chanter et faisait partie d’une chorale. Ses petits-enfants, nous adorions nous retrouver chez elle l’été et manger son délicieux vacherins dont elle avait le secret.

Ce que je tente d’expliquer ici en évoquant ma grand-mère (et il y aurait tant de choses à dire à son sujet), c’est ce souvenir de qui elle était de son vivant pour le transmettre dans le monde des vivants. Que je me rappelle de son héritage que je veux transmettre à mon tour. M’inscrire dans une lignée, débutée bien avant moi, et la léguer à mon tour aux générations suivantes pour tisser, nouer les liens.

Rappeler des anecdotes, des blagues, des chansons, sans la mélancolie et l’obscurité de Samonios.( Surtout que j’ai le sentiment qu’elle a déjà entamé un nouveau cycle de vie et je ne pourrais donc pas la « retrouver » au prochain Samonios. )

Puis voir les potentialités à venir, féliciter les réussites, les projets des plus jeunes, des générations suivantes.

Redevenir un maillon de la chaîne de ma famille élargie, de mon clan, entre le passé et l’avenir, entre ceux qui m’ont précédé et ceux qui me suivent.

En ce jour, je prends conscience de mon héritage et de ma responsabilité de le transmettre à mon tour. De l’importance de renouer, retisser les liens de l’étoffe qui relie chaque membre de ma famille.

Et maintenant, comment le mettre en pratique de manière naturelle quand cette perception n’est pas partagée dans la famille ….. à réfléchir.

Crème solaire, santé et environnement

J’ai franchi une nouvelle étape dans mon cheminement vers plus de respect pour l’environnement. J’ai acheté une crème solaire bio.

Au-delà du problème de santé que pose une trop forte exposition au soleil; brûlures et cancer de la peau, mais je ne vous apprends rien ; il se pose aussi le problème de la pollution de l’environnement.

Lorsque nous nous baignons, nous laissons environ 1/4  de crème solaire dans l’eau. Le National Geographic évoque près de 14 000 tonnes dans la mer par an. Les filtres chimiques à base de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc sont une cause supplémentaire de la mort des récifs coralliens dans le monde, avec le réchauffement climatiques et les cyclones, en provoquant  blanchiment , mutation et stérilité . Ils tuent également une micro-algue, la zooxanthelle, dont se nourrit le corail. L’état de Hawaï a voté une loi pour l’interdiction des crèmes solaires nuisibles à l’environnement.

Alors on pourrait se dire qu’en France, les coraux cela ne nous concerne pas.  Sauf les amateurs de plongées et des coraux multicolores. N’oublions pas que tout est relié : les mers et océans, les courants marins, les écosystèmes, la biodiversité. Si vous perturbez un élément dans l’environnement, c’est tout un ensemble qui sera bouleversé.De plus, on découvre toujours d’avantage de ces résidus chimiques dans les poissons tout le long de la chaîne alimentaire. Qui finiront forcément dans notre assiette.

Pour l’achat de cette crème, j’ai eu de la chance car je n’ai pas trop eu le temps d’en chercher sur le net.  Je suis donc allé au Biocoop et j’ai acquis le spray solaire indice 30 de la marque Acorelle. C’est une jeune marque française de cosmétiques biologiques => Pour en savoir plus sur Acorelle

Par contre, c’est un budget. De mémoire 22 € les 100ml. Et comme jusqu’ici j’achetais du bas de gamme, forcément le prix double. Cependant, comme on le dit, « on a rien sans rien ».  Si je veux un produit de qualité qui répond à mes besoins de santé et de protection de l’environnement, je comprends pourquoi je paye ce prix.

Pour en savoir plus sur la pollution causée par les crèmes solaires :

Solstice d’été

Tôt ce matin,  dans l’ombre cachée,

De vieilles mains cueillent des herbes de santé,

Encore couvertes de rosée.

Puis, le ciel flamboie, fait place à l’Aurore,

Embrase orges et blés qui drapent la Terre d’or.

Les papillons voltigent de campanules en bouton d’or.

Le chant des oiseaux enfle, l’astre solaire apparaît,

Bélénos dans son apogée nous ouvre les portes de l’été.

Boucles de cerises à l’oreille,  framboises délicates parfumées,

Fruits et légumes du Soleil comblent les vivants de prospérité.

A l’ombre des arbres en toute gloire, oasis de verdure,

Chats et renards se laissent choir sous la fraîche nature.

Malgré l’ardeur omniprésente du rayonnement céleste,

Petits et grands partagent rires et allégresse,

Car en ce jour sacré est chassé tout signe funeste.

Le soir enfin venu sur la Terre obscurcie,

On allume de grands feux au cœur de la nuit.

C’est la plus courte de l’année : on ripaille, on danse, on s’aime, on crie,

On saute par-dessus les foyers pour chasser tout ennemi.

La fatigue se fait sentir, mais de nouveau le ciel se colore.

On retient son souffle de gratitude,  revoilà Bélénos qui de ses bienfaits nous honore.

 

Brigonerta

 

Ubac, la première basket en laine recyclée & made in France !

A peu près au moment où je découvrais le livre Chamanes, les chants de la déesse sur la plateforme de financement participatif Ulule, je découvrais également le projet des baskets Ubac. Une nouvelle synchronicité, car je devais m’en acheter une nouvelle paire. J’avais le budget et ça correspondait à ce que je recherchais : écologique, éthique et locale.

De plus, chaque paire achetée, c’est un arbre planté !

Ubac_lieux-fabrication

Cela fait 10 mois environ que je les ai et elles sont toujours confortables. En dehors de l’été où elles sont trop chaudes, je les porte en moyenne 5 jours par semaine.

La laine ne s’est pas décolorée, déformée, ni déchirée (contrairement à mes dernières baskets d’une grande marque). Avec mon fort surpoids, la semelle ne s’est pas écrasée (alors que ma dernière paire,…). Elles ne laissent pas passer l’eau.

Il y a juste un petit décollement au niveau de la semelle qui remonte sur le devant du pied. Au vu de ce que je leur fais subir, ce n’est vraiment pas grand chose. Et j’ai surprise plus d’une personne que mes baskets durent aussi longtemps.

Seuls deux petits bémols pour mes chaussures. J’ai les pieds larges, la languette pourrait être de 1 cm plus grande pour l’esthétique. Et la tenue du pied au niveau du talon devrait être un peu plus rigide. Ce qui n’est pas grand chose quand on sait que c »était les tous premiers modèles vendus de la marque. Quand j’ai exprimé mes remarques, on m’a rapidement répondu que c’était les retours qu’ils avaient eu et qu’ils en  prenaient compte pour les prochaines baskets.

Je pourrais le voir lors de mon prochain achat. Ce qui n’est pas de sitôt car ma paire est partie pour durer un moment.

Sur le site, le choix des couleurs est limité. Ils font des fois des séries avec d’autres couleurs. J’imagine que c’est en fonction de la matière recyclée récupérée.

Et désormais ils font des bonnets ! Ils sont associés avec la LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux) pour ce nouveau produit.

Je souhaite à cette marque de perdurer. Moi je suis fan ❤

=> Ubac

Chamanes, les chants de la déesse

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Chamanes, les chants de la déesse c’est un livre que j’ai eu la joie de découvrir sur la plateforme Ulule.  J’y ai participé à la fin de l’été 2008 et je l’ai attendu de longs mois. Quelle belle synchronicité quand je l’ai reçu peu avant ma rencontre avec la tradition Lakota (voir Récoltes d’Automne).

Contrairement à mes habitudes, j’ai pris beaucoup de temps pour le lire. Je voulais le découvrir avec lenteur, m’y  plonger sereinement.

Chamanes, les chants de la Déesse, est un projet de contes pour adultes écrit et mis en image par Jean-Sébastien Rossbach, peintre et illustrateur. L’histoire de douze femmes de toutes les contrées, de toutes les ethnies et de toutes les époques, qui personnifient l’idée de Déesse-mère telle qu’on la trouve sous différentes formes dans toutes les cultures du monde.

Je suis impressionnée par la qualité des textes pour un homme dont ce n’est pas le métier. Les illustrations sont pour moi d’une beauté à couper le souffle qui nous emportent de suite dans leur univers.  Et le livre des croquis est à lui seul un petit bijou. Je me suis sentie liée, d’une manière ou d’une autre, à chacune de ses femmes.  Et quelle belle surprise quand j’ai vu apparaître dans le texte « Mitacuyé Oyasin ». D’ailleurs, l’orthographe y est légèrement différente.

Un petit bémol néanmoins. Une petite frustration pour certains textes où j’avais le sentiment qu’il manquait quelque chose pour que l’histoire soit vraiment terminée ou pour la prolonger dans notre imagination.

Face à ce livre, on se projette, on peut se rêver / se souhaiter chamane, dans ce lien fort et puissant avec la Nature et l’Invisible.

Je vous partage pourtant cette vidéo sur Corinne Sombrun (un film a été fait sur sa vie, il faudra que je le vois), qui nous raconte plus concrètement, sans la poésie, ce qu’est un(e) chamane.

Réduire ses déchets : la Mode autrement

Pour faire suite à mon article précédent Environnement : la Mode, fléau à tous les niveaux, voici  quelques solutions qui existent pour limiter les déchets dans le domaine de la mode.

  • Acheter moins, acheter mieux. J’ai la chance de ne pas être fan de mode. Donc il a été assez facile pour moi de limiter mes achats à l’essentiel. J’essaie autant que possible d’acheter des tissus avec le label GOTS (Global Organic Textile Standard) qui assure des tissus biologiques, une fabrication respectueuse de l’environnement, de la santé et du travailleur ((leur site internet) ou le label Oeko-Tex qu’on trouve plus facilement. Ce dernier n’assure pas l’origine des fibres (hélas), mais certifie toute la chaîne de fabrication du produits  afin que le tissu soit sans produit toxique pour l’environnement et la santé.

Il existe également plusieurs marques de vêtement avec des tissus biologiques telle que  1083 ou encore qu’à partir de matières recyclées telle que Hopaal. Cependant, ces marques encore nouvelles ont un coût que tout le monde de ne peut s’offrir et un nombre de tailles limitées.

 

 

  •  Acheter d’occasion.  Sans jeu de mot, les occasions ne manquent pas : vide-grenier, vide-dressing, friperies, … et même sur internet avec le Bon Coin, Vinted ou autres.
  • Réparer. Je ne suis pas une as de la couture. Mais les griffes de mes chats ou le lave-linge font souvent des petits trous dans mes vêtements. Et j’use grandement l’entrejambe de mes jeans.  Donc quand c’est faisable, je recouds les petits trous et des renforts thermocollants pour mes jeans (qui quoiqu’en disent les fabricants ne tiennent pas assez sans couture).
  • Coudre ses vêtements et ses accessoires. Personnellement, à part mes sacs à vracs ou à emballer et quelques taies d’oreillers, je n’ai pas encore le niveau de coudre mes propres vêtements. Mais j’admire vraiment celles qui le font.
  • Recycler. Je récupère des tissus, vieux draps pour mes coutures, mes vieilles chaussettes pour mes tawashis (voir Entretien : faire la vaisselle). Sinon, je mets dans la benne destinée à ça, les vêtements inutilisés , mes vieilles chaussures trouées, mes vieux sacs abîmés.  Je sais que ce sera recyclé ou réutilisé. Cela me donne bonne conscience (peut-être à tort …) que ce n’est pas perdu  et de ne  plus faire de déchets.

Remerciements

Taranis, Taranis, Taranis, Dieu à la Roue,

Dans ma gorge, mes mots restent limités

Comment évoquer le combattant foudroyant

Et le généreux dieu de fécondité….. Effrayant par ses colères tonitruantes ;

Sachant inspirés Courage, Droiture et Ferveur à ses guerriers ;

Comment évoquer la divinité qui de son léger souffle me rappelle sa présence,

Me rends vivante et m’assure protection face à l’adversité …

Maître du ciel, éternel, garant de l’équilibre

Pour ta justice et en tout, je te remercie.

 

Lug, Lugus, Luguos,

Dieu si longtemps pour moi étranger, Tu me fis grande surprise lors d’un songe éveillé.

Le noir, l’obscurité, le dragon rouge sous nos pieds,

Le Fomore, dans ma main ta lance pour le tuer…

Toi, omniprésent. En moi… ou plutôt moi en Toi.

Et je vis les Terres des Gaules sous ta lumière et ta protection,

Si lointaines, si près, enfin apaisées. A la fois si proche, si distant,

Ayant toutes les qualités des Dieux Sans être aucun d’eux,

Tu restes encore pour moi un mystère

Que je ne pourrais jamais oublier.

Lug, Lugus, Luguos, Je te remercie.

 

Belenos, Feu sacré du Ciel, Œil qui voit tout,

Toi qui m’accompagne depuis mon enfance,

Écartant ce jour-là la fumée de mon ignorance,

Mon fil conducteur sur mon chemin d’errance.

Intelligence et clairvoyance sont tes bienfaits,

Ainsi que la santé et la guérison,

Qui par tes rayons tu veux bien nous accorder.

Me montrant chaque jour le cycle Vie-Mort-Vie

D’une foi brûlante tu m’emplis. Lorsque je veux me relever,

Tu m’insuffles la force de continuer

Belenos, je te remercie.

 

Ana, ma Déesse, ma Terre, ma raison

Qui me donne sens, me chasse toutes peurs et tensions,

La grande Protectrice, la Mère de toute vie

Dont la vue me comble toujours d’émerveillements.

Parfois dure et intransigeante, toujours juste et généreuse,

De tant de bienfaits pourvoyeuse,

Tu nous vois naître, nous rends forts, Nous recueille en ton sein à notre mort,

Nous nourris, nous instruis, nous donnes l’amour de la vie.

Mes racines, mains levées au ciel,

Tu me combles d’une joie telle,

Qu’un instant me confond avec la Source éternelle,

Ma Mère, mon Inspiration, merci pour ton amour et ma vocation.

Environnement : la Mode, fléau à tous les niveaux

 

Beaucoup de choses ont été dites sur le sujet et il y en aurait encore à dire. J’essaie ici de synthétiser des informations, avec des articles et des vidéos de reportage.

Ethique

Rappel du contexte : Les grandes entreprises des pays occidentaux ont délocalisé afin de payer une main d’oeuvre à moindre coût. En France, des usines ont fermé et leurs anciens ouvriers ont souvent rejoint les chômeurs.

La globalisation a également impacté le secteur textile d’autres pays, comme la Somalie.

Somalie: L’industrie du textile victime de la globalisation

En Ouzbékistan, l’un des plus grands producteurs de coton au monde, l’Etat organise la récolte. C’est à dire qu’il oblige des milliers de personnes à quitter leur foyer et leur travail pour venir récolter dans les champs, avec l’appui de l’armée. Oui, il s’agit bien de travail forcé.

Cash Investigation : Coton, l’envers de nos Tee-Shirt

Au Bangladesh,  les ateliers de confection se trouvent dans des bâtiments où les normes de sécurité ne sont pas respecté. En 2013, l’effondrement du Plana Raza, bâtiment de 8 étages et qui a fait 1132 morts, en est le parfait exemple. La situation ne semble guère évoluer.

Cinq ans après le Rana Plaza, le cri pour la justice des survivants

Bangladesh : les forçats du textile

Les ouvriers sont à 80 % des femmes travaillant 50h par semaine, pour un salaire de misère. Et que ce soit en Ouzbékistan, au Bangladesh ou au Cambodge, on y rencontre souvent le problème du travail des enfants.

Asie du Sud-Est : le scandale des petites mains pas chères

Ecologique

Cette vidéo de 8 mn résume parfaitement la pollution crée de la matière première au recyclage du vêtement.

La mode est la 2ème entreprise la plus polluante après le pétrole.

Le coton occupe 2,5 % des surfaces cultivées dans le monde et utilise pour autant 25% des pesticides et 10% des herbicides selon l’OMS  Et une chose auquelle je n’avais jamais songé auparavant. En 2016, 64% du coton est OGM.

Le coton pour un tee-shirt nécessite 2 700 litres d’eau, pour  un jean c’est 8 000 litres d’eau.

Les  fibres artificielles telle que le polyester n’est pas en reste, car elles sont fabriquées à partir de pétrole.

Au moment de la production, de nombreux produits toxiques sont utilisés mettant en danger les ouvriers textiles, mais également les habitants voisins et l’environnement, car ces produits sont souvent rejetés dans la nature sans précaution.

Citarum, le fleuve indonésien victime de la mode

Inde : la place forte de l’industrie textile face aux défis de l’écologie

Quand on lave nos vêtements, si vous n’utilisez pas de lessive écologiques (fait-maison ou non), nous participons à cette pollution. Mais si le vêtement est en micro-fibre, nous rajoutons ces micro-fibres dans les eaux …

The story of microfibers

Santé

OGM, pesticides, teintures chimiques,eaux polluées, ….

Aucune étape de la production de vêtement n’est épargné par des produits qui peuvent impacter la santé, comme on peut le voir à plusieurs reprises dans les vidéos que j’ai indiqué sur cette page.

 

Conclusion

Certaines grande marques évoluent. Néanmoins, c’est loin d’être suffisant.  J’essaie d’agir à mon niveau. Je vous en parlerai dans un prochain article.

 

=> Suite : Réduire ses déchets : la Mode autrement

 

 

 

 

 

 

 

 

Récoltes d’Automne

Je ne me rappelle pas la dernière fois que j’ai apprécié l’automne… Sauf peut-être les quelques fois où nous partions en famille dans les Cévennes ramasser des châtaignes.

Quand je vivais près de la côte méditerranéenne ces dernières années, l’automne me semblait indéfinissable, morne ….A part quelques feuillages flamboyants, les arbres se couvraient de couleurs ternes. Pas d’éclat, ni de flamboyance.  Je ressentais l’automne mort et insipide …. Moment difficile où je me sentais coupée de Tout.

Depuis l’année dernière, dans mon nouveau cadre de vie, je découvre mon bonheur dans cette nature omniprésente, aux palettes de couleurs aux multiples nuances : jaune clair, jaune or, jaune orangé, orange éclatant, rouge profond, bruns, avec des touches de vert ….

Après le feu du Ciel de l’été, voici venu le feu de la Terre.

Dans cette simple joie retrouvée, j’ai compris une évidence. L’automne n’est pas seulement le temps des récoltes. Les récoltes physiques pour tenir l’hiver, mais également les récoltes spirituelles des leçons de l’année qui nous intériorisons et comprenons l’hiver. C’est également la période où nous devons tels les arbres qui perdent leurs feuilles ou l’animal qui abandonne son pelage d’été pour son pelage d’hiver accepter de laisser partir et lâcher-prise. L’inutile qui nous encombre, le fardeau du passé révolu, des doutes et des peurs qui n’ont plus lieu d’être. Pour faire de la place pour nos récoltes justement, mais également préserver notre énergie au travail intérieur qui nous attend. Je ne le vois pas comme une purification comme à Imbolc, mais comme un nettoyage profond et essentiel. C’est avec cet esprit que j’ai célébré l’Équinoxe d’Automne.  J’ai également apporté une touche automnale à l’intérieur de mon foyer, comme on me l’a gentiment conseillé, afin d’y faire rentrer la chaleur.

Puis il y eut une discussion avec une personne qui j’apprécie. C’est alors que j’ai découvert qu’il est (si cela peut se dire) dans la spiritualité amérindienne lakota et j’ai demandé à me joindre à son « clan » pour célébrer avec eux. Non pas que je renonce aux Dieux et Déesses celtes chers à mon cœur mais j’ai ce besoin régulier de me joindre à d’autres pour vivre des moments de spiritualité collectifs. Je les ai rejoint 3 soirs

Son Clan se retrouve une semaine en automne, une semaine au printemps et une semaine en été pour la danse du soleil.  Une semaine pendant laquelle leur Homme-Médecine (ils n’utilisent pas le mot Chaman volontairement, car c’est un mot de la langue toungouse en Asie du Nord et de l’Est) mènent des rites de hutte de sudation, des groupes de paroles, leur demande un travail personnel et veille au bien-être des quêteurs.

Car durant 4 jours, des hommes et des femmes volontaires partent en quête de vision. Sans boire ni manger, ils prennent de quoi se protéger du mauvais temps et 405 sachets de tissus aux couleurs des Directions. Ces sachets sont remplis de tabac et servent à délimiter l’espace qu’ils ne quitteront pas pendant ces 4 jours, de barrière de protection et également d’offrandes aux Esprits. S’ils ne tiennent pas les 4 jours, ils reviennent simplement et ne seront en aucun cas jugés.

Les quêteurs sont en binôme avec des helpeurs. C’est-à-dire des personnes en qui ils ont confiance qui s’assureront que tout va bien pour eux. Chaque jour, le quêteur met un drapeau visible de loin dont la couleur a une signification ( « je vais bien », « ça ne va pas », « je veux voir l’homme-médecine »).  Et les quêteurs ne sont jamais oublié du groupe, au moment des prières, le Clan prie également pour eux. Et le soir, avant la hutte de sudation, le Clan va un endroit  qui sera entendu de tous les quêteurs et chantent pour eux, pour les soutenir. Moment magique sous un ciel noir de nuage ou étoilé de mille feux, à la seule lumière de deux lampes à pétroles, au rythme des tambours, en cercle, j’ai chanté avec eux.

Le chant a une place très importante. Même durant les huttes de sudations. Les chants s’adressent à Wakatanka que les Européens ont traduit par Grand-Esprit. Il est plus juste de le traduire par Grand-Mystère. Les chants s’adressent aux Tunkasila (Esprits), à chacun d’entre nous. La langue Lakota est une belle langue envoûtante je trouve. Certaines chanson étaient traduites, modifiant la mélodie d’origine pour s’adapter à la langue française. Il s’agissait de chant pour remercier, pour évoquer les esprits,  pour demander leur soutien, avec des mots simples faciles à retenir par tous.

Tout ceci m’a beaucoup interpellé. A plusieurs reprises, j’ai ressenti le besoin de chanter dans mon paganisme. Or, je ne connais pas de chansons correspondantes et je n’ai pas l’âme d’une auteure-compositrice. Le chant, comme la danse, est une vibration, une énergie qui permet de sortir de son  » statut » d’humain répondant aux normes de la société pour s’harmoniser avec l’énergie et la vibration de l’Univers. Pour permettre ainsi de se reconnecter ensemble à ce qui nous entoure. Les chants avec ce Clan m’ont permis de me sentir tout de suite intégrée et à l’unisson.

La langue Lakota utilise des mots avec plusieurs sens . Tunkasila signifie Esprit, mais également Ancêtre, Sage, Sagesse. Une personne âgée au sein du clan est appelée Tunkasila.  Il y a également une formule qui était utilisée plusieurs fois. Désolée pour l’ortographe. Mitacuyé Oyasin.  C’est une formule de salutation dont le sens se rapproche de « Tout est relié ». Nous, c’est à dire les hommes, les animaux les plantes, les pierres, les Esprits. Elle est également utilisée au moment d’entrer et sortir à quatre pattes dans la hutte de sudation en marque de respect. La hutte de sudation est la Mère.  Cette expression est également utilisée pour interpeller, prévenir, en cri de ralliement.

J’ai souvent lu que nous sommes tous reliés et cela m’a toujours semblé une évidence. Au final, cette vérité ne restait qu’au niveau du mental. Quand régulièrement vous entendez et répétez Mitacuyé Oyasin / Tout est relié, vous l’intégrez, vous le vivez…. Et ce qu’il est découle, c’est que vous ne jugez plus. Celui qu’on juge c’est l’Autre. Or si nous sommes reliés dans un Tout bien plus grand que nous, nous ne rejetons plus par le jugement. Néanmoins, on peut reconnaître autrui sans le juger sans pour autant être d’accord avec tout.

Depuis lorsque quelqu’un m’agace ou que je me rappelle un mauvais souvenir, je dis à voix haute comme un mantra « Tout est relié ». Mon énervement et mon jugement s’arrêtent et je  garde mon énergie pour autre chose.

Je pourrais encore vous parler du lieu de leur camp en pleine nature. Lieu que j’ai ressenti protégé par les Esprits, avec une cohabitation entre les Esprits du lieu et  ceux qui répondent à l’appel des chants Lakota. Ou encore de l’arbre qui a été choisi pour la Sun Dance de l’été prochain et pour qui nous avons chanté. J’ai ressenti que l’arbre l’acceptait et était fier de la mission qui lui était confié. Il semblait danser, aidé du vent, sous nos chants. Et à un moment le ciel voilé s’est entrouvert juste au-dessus de lui nous laissant apercevoir les étoiles.  Je pourrais vous parler de ce qui m’a été dit. Que la Terre est la Mère, le Ciel est le père, l’Eau est la Soeur et les pierres brûlantes qui sortent du feu sont les Grands-Mères, car elles évoquent la Terre quand elle était encore inhabitable. Qu’au Nord se trouve le Blanc et l’Air, qu’à l’Est se trouve le Jaune et le feu, au Sud le Rouge et l’Eau, à l’Ouest le Noir et la Terre. Le Bleu est le Ciel, le Vert est la Terre-Mère.  Qu’à chacune de ses directions sont associées des animaux et que l’Ouest est le lieu de guérison. C’est pourquoi la hutte de sudation est toujours tournée vers l’Ouest. Face à elle se trouve le Feu sacré, symbole du Père qui reste allumé non stop pendant le camp.  La hutte de sudation est faites avec des branches de saules, car celles-ci renferment de l’acide acétylsalicylique, que nous connaissons sous  le nom d’aspirine.  Il y a eu les deux huttes de sudation auxquelles j’ai participé, moment particulier et un peu difficile pour moi. Rite à la fois de purification et de guérison, je n’ai pas ressenti comme tel. Disons que je n’ai pas assez lâché prise. Mais j’envisage d’en refaire d’autres.

J’y ai rencontré des personnes magnifiques et touchantes, avec qui j’ai partagé de très belles discussions.  Ils savaient que je venais du Druidisme. Certains posaient des questions pour savoir si j’appartenais à une clairière, sans jugement aucun. D’autres ont tout de suite parlé de problème d’ego chez les druides.  Mon expérience personnelle ne m’a pas permis de les contredire.  Cela m’a beaucoup fait réfléchir. J’ai une soif d’apprendre.  Cela est également un problème d’ego pour moi, car il y a une forme de compétition qui s’installe entre celui qui sait et celui qui ne sait pas; ou qui n’est tout simplement pas d’accord. Ici, il y avait un homme-médecine et  certains de ses « apprentis ».  Je n’ai vu aucune hiérarchie, aucune soif de pouvoir, de volonté de s’affirmer au détriment des autres. Moi qui suis habituée aux voix puissantes, voire tonitruante pour se faire entendre, j’ai été surprise de devoir à ce point tendre l’oreille. L’homme-médecine parlait toujours d’une voix égale et douce. A nous de respecter le silence si nous voulions l’entendre. A nous d’entendre ces messages de paix, d’harmonie et de soutien.

L’une de ces personnes a dit que le druidisme est du chamanisme. Sincèrement, je ne sais plus. Avant, j’aurais dit non. A ma connaissance, pas si grande finalement, les druides ne font pas de quête de vision, n’utilisent pas le tambour pour entrer en transe  et rencontrer les Esprits, et les membres du groupe non sacerdotes n’entrent pas dans l’espace de cérémonie. J’ignore si les hommes-médecines se rencontrent pour philosopher sur les astres et la vie après la mort, ou partagent la structure de leurs rituels. Mais au fond, un homme-médecine, qu’est-ce ? Un  intermédiaire entre les Esprits/Divinités, la Nature et son clan. Sa médecine consiste avant-tout à maintenir le lien et l’équilibre qui les unit. « Tout est relié ». N’est-ce pas le premier rôle du druide ? C’est ainsi que je le vois ….. Toutes ces réflexions m’ont rappelé quand il y a plusieurs années, j’écrivais sur un forum à un druide que j’honorais les Dieux et Déesses celtes mais que je ne voulais pas être dans le druidisme. Car dans le terme druidisme, il y a le mot druide justement. Comme si pour croire, il fallait automatiquement être druide. Puis des rencontres et ma soif de connaissance m’ont donné envie d’entrer dans la voie.

J’ai continué à évoluer. Et ce « séjour amérindien » a pour moi le goût d’un retour aux sources, aux origines, aux bases….. Je veux toujours apprendre, sur les Celtes, sur les Divinités, sur comment les servir, c’est ma nature. Mais ce n’est plus ma priorité. Je vais moins me réfugier dans les livres et m’accrocher aux discours lus/entendus ici et là. Je vais aller vers quelque chose de plus simple, plus épuré. Ce que j’ai commencé à mettre en place depuis quelques temps.

Et je vais garder précieusement en moi l’enseignement auprès de ces personnes : l’humilité et « Tout est relié ».

 

Petits rituels de purification

Imbolc est la grande fête de lustration de l’année sacrée. Mais une purification de temps en temps peut faire du bien aussi.

La purification est pour moi  » laver « ,  » libérer  » des mauvaises énergies, mauvaises pensées (des autres et de moi-même ), des lourdeurs du passé, des mauvaises intentions, protéger des maladies en neutralisant tout ce qui pourrait les causer, revenir à une forme d’état originel pour être en meilleure capacité de me relier au Divin, à la nature….

Les rituels de purification sont nombreux et variés. Je tends de plus en plus vers le simple et efficace. Utilisé pour moi, les objets, mon foyer.

  • Par l’air, le parfum

Avec de l’encens de storax, renforcé avec de l’oliban.

Avec une fumigation de sauge

Avec une huile essentielle à base de plantes d’Amérique du Nord, que j’avais acheté à une personne qui pratique le chamanisme. Un vrai bienfait pour mon aura.

  • Par l’eau

Par baignade ou aspersion fait avec une intention (par le biais d’un mantra, d’une prière)

Pour mon foyer, une poignée de sel dans mon seau pour laver le sol.

Une poignée de sel dans l’eau du bain. Mais n’étant pas très écologique. Je me frotte avec un gant de toilette trompée dans de l’eau salée.

Certaines pierres adorent l’eau salée comme la labradorite.

  • Par le feu

En passant un objet au dessus d’une flamme.

Lors de Beltaine, enpassant entre les deux feux sacrés allumés par un druide. Je pense que sauter au dessus du feu de la Saint Jean a le même effet. C’est à dire un rôle de purification. Mais je pense également de protection.

Ceci est plus pour purifier le mental. Mettre à l’écrit ce qui nous envahit puis le brûler. Le faire pour mon passé fut bénéfique pour moi. 😊

  • Par la terre

Lorsque certaines angoisses m’envahissent, ou des énergies dont je veux me libérer, je touche la terre et lui demande si elle accepte de me les prendre. Je m’en sens article la suite libérée.

Je pense que je peux trouver d’autres manières simples pour purifier. Et j’aimerais bien travailler avec la terre sur ça.

Pour conclure, cet article que j’ai bien aimé et qui pour moi fait sens, alors que je n’y avais jamais pensé avant.

Brûler de la sauge suffit il pour purifier un lieu ?